mardi 24 janvier 2017




A l’occasion du congrès de Posturologie  Parisien sur lequel nous serons présents à nouveau en ce mois de janvier 2017, voici une présentation de ce qu’est la Posturologie, discipline encore  méconnue, suivie de l’interview d’Emmanuel Baïs, l’un de ses représentants :


La posturologie clinique, véritable enseignement de neurophysiologie appliquée, apporte aux divers thérapeutes s’intéressant à l’homme debout, les bases fondamentales et cliniques de la régulation posturale. Dans l’intérêt des patients, la posturologie offre aux thérapeutes un langage, des tests cliniques communs d’analyse du tonus postural et la connaissance des différents traitements posturaux.

LES OBJECTIFS DE LA POSTUROLOGIE CLINIQUE
  •      Comprendre les mécanismes de la régulation de la stabilité posturale
  •      Examiner le tonus postural des patients par l’intermédiaire de tests validés
  •      Classifier les dysfonctions du patient (généralisées, latéralisées, localisées)
  •      Dissocier les entrées sensorielles (podale, stomatognathique, vestibulaire, visuelle) et sensitives (proprioception et viscéroception) de la sortie du système



HISTORIQUE

Dans les années 50,  Baron montre que de légères modifications proprioceptives entraînent des adaptations posturales et locomotrices majeures ; ces dernières générant un cortège de pathologies sont traitées par des stimulations posturales au niveau des organes sensoriels.
Suite aux travaux sur les réactions d’équilibration, Gagey développe la notion de Système Postural Fin (SPF), organise l’examen clinique postural et crée la Posturologie .
 Da Cunha décrit en 1979, le syndrome de déficience postural qui élargit le syndrome post-commotionnel en y incluant les troubles de l’axe corporel.
En 1985, Villeneuve et collaborateurs apportent les connaissances podologiques orientées vers la posture et enrichissent les perspectives cliniques (posturo-dynamique, épine irritative d’appui plantaire -zone nociceptive qui va perturber la posture-, chaînes neuromusculaires, etc...) et thérapeutiques (semelles de posture) en développant la Posturopodie.
En 1994, Marino et Villeneuve suite à des recherches cliniques créent la Posturodontie. Cette thérapeutique posturale utilise des réactions d’orientation, à point de départ stomatognatique notamment labial et lingual par l’intermédiaire de gouttières ou de subtils collages (alph) sur les faces vestibulaires ou linguales des dents.
En 1996, Lemaire et Villeneuve développent une véritable Thérapie Manuelle Informationnelle au service de l’homme debout : la Posturothérapie, à partir d’une synthèse entre les recherches fondamentales en neurosciences et les découvertes cliniques.

INTERVIEW d’Emmanuel Baïs, posturologue, podologue et ostéopathe ;  membre de l’API et du Comité d’Organisation des XXèmes Journées de Posturologie Clinique, qui se sont déroulées en ce début d’année 2013.


Myriam Kientz_ Tout d’abord un mot sur ce bel événement, auquel nous avons beaucoup apprécié participer. Beaucoup ont répondu présents afin d’assister aux conférences dans l’amphithéâtre de la Faculté de Médecine. Quels retours avez-vous eu ?

Emmanuel Baïs_ Cette vingtième édition est un vrai succès et elle est marquée par l’ouverture de plus en plus effective à l’international. Après la Belgique l’année dernière, ce sera le Brésil qui organisera les prochaines journées de posturologie. Grâce aux efforts constants de Philippe Villeneuve et de l’API (association de posturologie internationale) ce congrès est l’occasion d’une vraie synergie entre les scientifiques qui font avancer les connaissances fondamentales et les cliniciens qui, par leur nécessité de répondre aux problèmes posés par les patients, défrichent de nouvelles voies.
Le vrai succès de ces journées est de pouvoir réunir ces deux mondes parfois opposés.
J’en profite pour vous remercier ainsi que toute l’équipe du laboratoire Qenoa pour votre fidèle partenariat.


Myriam_ C’était un plaisir pour nous d’être présents, en retour merci pour votre accueil ! Cet événement fut  riche aussi bien professionnellement qu’humainement. Quand on lit la description théorique de la posturologie cela semble un peu compliqué, pouvez-vous, avec nos mots, nous dire comment vous appréhendez cette discipline ?

Emmanuel_ Je vais tenter d’éclaircir la question.
En préambule intéressons-nous aux concepts de posture et de posturologie car ils sont souvent confondus. La posture fait référence à la position, à la manière dont on se tient, alors que la posturologie s’intéresse à la régulation de cette posture. Souvent quand les gens apprennent que je suis posturologue, ils me demandent tout de suite « est-ce que je me tiens bien ? » …  or le fait de bien se tenir est la conséquence d’une bonne régulation. On peut dire que c’est la partie émergée de l’iceberg : la posture est le reflet de sa régulation. L’action du posturologue se place donc en amont, on essaye de moduler les informations pour redonner au système ses capacités d’adaptation.
Pour être encore plus clair, prenons un exemple concret : quand quelqu’un ne se tient pas droit (surtout s’il s’agit d’un enfant) on ne manque pas de lui dire « redresses-toi ». Il le fait donc. Mais … pour combien de temps ?
En général, pas longtemps car pour cela il doit utiliser la volonté, ce qui met en action les muscles qui sont faits pour le mouvement. Le problème c’est que ces muscles fatiguent vite. Alors que les muscles de la posture sont plutôt à commande automatique et que leur efficacité dépend du bon traitement des informations données par les capteurs liés à l’équilibre (la peau du pied, la bouche, l’oreille interne et l’œil). Ces capteurs peuvent être perturbés par des parasites tels que des mauvaises positions articulaires, des irritations viscérales, des troubles émotionnels…
La posturologie apporte aux praticiens de différentes spécialités un bilan et un langage communs facilitant la pluridisciplinarité, et leur permet de mieux utiliser les outils dont ils disposent (semelles, thérapie manuelle, lunettes avec prismes…).
Donc en résumé, le posturologue agit, grâce à ses connaissances sur le fonctionnement de l’homme en tant que système biologique, sur les troubles de la stabilité et les douleurs qui en résultent. La posturologie est une méthode de traitement, une vraie pratique de prévention de ces troubles et également d’optimisation de toutes les pratiques corporelles. Ces connaissances neurophysiologiques aident aussi à mieux comprendre les mécanismes d’apprentissage, ce qui permet de les optimiser, et sont donc un atout pour l’enseignement et la pédagogie.



Myriam_ J’imagine que le pied dans la posturologie a une importance de premier ordre ?

Emmanuel_ Je vous remercie de le dire ! En effet c’est la seule partie en contact avec l’environnement. Sans rentrer dans les détails, lorsque l’on parle d’équilibre, on pense tout de suite « oreille interne », or pour être plus proche de la réalité on devrait dire que l’oreille interne nous empêche de tomber et gère plutôt l’équilibre de la tête qui doit être stable pour que notre regard reste horizontal.  Mais l’équilibre fin (déplacement de l’axe corporel inférieur à 4°) est lui dépendant des informations provenant du pied, ainsi la régulation se fait de manière économique et permet grâce à des mouvements infimes des orteils de stabiliser l’ensemble du corps, donc la tête, et ainsi ne stimule pas l’oreille interne. Par exemple quand vous tendez le bras pour ouvrir une porte le premier muscle à se mettre en action se situe au niveau du pied, bien avant ceux du bras, et heureusement car sinon l’on vacillerait sous le poids de ce bras.
Cela permet de comprendre l’importance des semelles dans le traitement postural.




Myriam_ Vous êtes un danseur passionné de tango ; cela fait 5 ans que vous « fréquentez les bals » et vous aimeriez, dans un avenir proche, passer à l’enseignement … c’est exact ?

Emmanuel_ Effectivement l’envie de transmettre est une passion, le tango est d’une telle richesse qu’on ne peut qu’y succomber. Comme je vous l’ai dit précédemment, la posturologie apporte des connaissances précieuses pour la pédagogie. J’ai, avant d’enseigner la posturologie, pratiqué des arts martiaux et enseigné la danse de couple pendant 10 ans. Ce parcours me pousse naturellement à une application dans le tango qui, pour permettre une bonne relation avec l’autre, nécessite une parfaite stabilité de chacun.


Myriam_ En effet, la posture en danse tango est un paramètre important … on a toujours l’image en tête de danseurs bien droits  … !

Emmanuel_ Votre question me permet à nouveau d’illustrer le lien de hiérarchie entre la posturologie et la posture. Je rappelle que la posture est la conséquence d’une bonne régulation, un enseignant de tango disait d’ailleurs : « la bonne posture ne se voit pas ». C’est la stabilité qui permet d’avoir une posture droite et non raide. J’expliquerais les choses ainsi : quand on cherche à imiter la bonne posture on fait, je le rappelle, intervenir les muscles volontaires qui rendent la position rigide, alors que la « bonne » posture est le résultat d’une bonne stabilité, ainsi la position devient naturelle et ne choque pas, « ne se voit pas ». Un exemple d’application pratique de la posturologie dans l’apprentissage du tango (ou autre discipline corporelle). Il est important lorsque l’enseignant explique un mouvement de rester debout et en posture active car sinon on se débranche de son schéma corporel et on assimile moins bien. C’est aussi pour cela que, quand je suis enseignant, j’évite d’expliquer  trop longtemps sans mettre les élèves en action. Ce n’est pas toujours facile car quand l’on transmet on a envie de prendre le temps d’expliquer pour que les mouvements soit le plus juste possible, mais l’expérience montre qu’il est plus efficace de passer par le corps que par la tête.


Myriam_ Vous qui êtes posturologue et podologue, peut-on concrètement affirmer qu’il y a un lien entre pieds et posture ?  Disons,  est ce que des « problèmes » au niveau des pieds (cambrure excessive, pieds plats, etc.) entraînent automatiquement des conséquences sur la posture ?  La réponse coule un peu de source, il est vrai … 

Emmanuel_ Et bien justement, non, ça ne coule pas de source … tout comme l’eau d’ailleurs ;)
On peut traiter la posture avec des semelles sans qu’il y ait pour autant de troubles du pied lui-même, car on agit sur le pied en tant que capteur. De plus, il peut y avoir un trouble morphologique du pied sans retentissement majeur sur la posture, ou bien ils peuvent être associés. Pour dire les choses rapidement, l’action du podologue-posturologue peut être indiquée qu’il y ait ou non de pathologie podale car l’action sur un capteur retentit sur l’ensemble du système.

Myriam_ Enfin, dernière question : Avez-vous tendance à vous focaliser sur la posture des gens lors des « bals » de tango, ou faites-vous l’effort de lâcher-prise sur votre pratique de posturologue  afin de mieux profiter de la danse?

Emmanuel_ Je ne fais aucun effort de lâcher-prise car la posture étant une conséquence, elle ne mérite pas la focalisation. Par contre le plaisir pris et donné au partenaire mérite lui toute l’énergie possible ...


 Myriam_ Un grand merci, Emmanuel,  pour cet échange. Et à bientôt pour la prochaine édition des Journées de Posturologie, en 2014 plutôt deux fois qu'une ! France et Brésil, pourquoi pas ...

mercredi 28 décembre 2016

Meilleurs voeux ! From Qenoa, with Love


Nouvelle année, nouvelles résolutions. Et pour vous danseuses, danseurs ... quoi de plus cohérent que de prendre celle qui vous conduira vers plus de performances ? Dans cette optique, prendre soin de son corps est la base.
Pour nous, 2017 est l'année du retour exclusif vers la danse. Avec un site et un blog 100% dédiés. Nous parlerons alimentation, training, soins du corps ; mais aussi créations et artistes, et pourquoi pas mode au passage ? Je me disais dernièrement que le "dancewear" devient super tendance. And why ? BECAUSE PEOPLE DANCE ! Obviously.

2017, on parlera tango, aussi. Parcequ'on ne communique jamais aussi bien que sur sa passion. Attendez vous à quelques trilogies et autres choses du genre.

Pour l'heure, excellentes fêtes de fin d'année et un très joyeux réveillon. Pourvu que ça danse ;)

Take care,

Myriam K

mercredi 13 juillet 2016

Les 10 TIPS des pieds AU TOP !



La découpe

On préfère la lime au coupe-ongles lorsqu’il s’agit des pieds (gardez le pour les ongles des mains). Pour les ongles des pieds, le must est de s’équiper d’un ciseau à bords droits et d’une lime. Utilisée régulièrement, la lime seule peut suffire. Elle permet de donner une jolie forme ronde ou carrée aux ongles. Pourquoi éviter le coupe ongle ? Sa découpe très abrupte favorise les ongles incarnés. La santé des pieds passent aussi par les ongles ! Trop longs, ils hébergent toutes sortes d'impuretés propices aux infections. Il est important de ne pas les couper trop courts non plus. Ne pas oublier que l’ongle a un rôle protecteur pour le bout de nos doigts, zones très sensibles. On pense donc à laisser une petite bande « blanche », aussi fine soit elle.

Le bain
Saviez-vous que la température du bain induit un effet ou un autre ? L’eau froide active la circulation sanguine … mais dès 30 degrès, les pieds passent en mode relaxation.
Dans tous les cas, un bain de pieds est toujours synonyme de bien-être. Ceux qui nous portent au quotidien possèdent de multiples connexions nerveuses, à tel point qu’ils influent sur notre bien-être.
Dans l’idéal, on agrémente l’eau du bain de pieds :
Une poignée de gros sel permet dit-on d’absorber les énergies polluantes accumulées. Idéal donc après une journée de travail ! On essaie alors de se vider la tête, de se recentrer en respirant profondément, le temps du bain.
On peut ensuite appliquer une huile de base agrémentée d’une huile (ou plusieurs) huile(s) essentielle(s)
Cèdre de l’Atlas pour l’encrage
Lavande pour un effet relaxant
Cyprès, marron d’Inde, hélycrise pour un effet circulatoire (pieds enflés, jambes lourdes ... et dans ce cas on pousse le massage jusqu'aux genoux au moins)
Chez Qenoa, il existe un soin qui vous procure tout le bien-être nécessaire en terme de délassement, décongestion, dynamisation de la circulation : Pediwell.
Grâce à sa texture riche et hydrosoluble, il permet un massage riche en actifs dans un premier temps, puis un bain de pied (le produit appliqué sur les pieds se dilue ensuite dans l’eau du bain. Il suffit de les y plonger).

Les cuticules
Après le bain, les cuticules se trouvent ramollies par l'action émolliente de l'eau. Profitez de ce moment pour les repousser à l'aide de bâtonnets en buis ou d'un repousse-cuticule. Puis, coupez les petites peaux disgracieuses pour une pédicure propre et nette.

Les callosités
A vos pierres ponces ! Talons et métatarses apprécieront (surtout pour les pieds creux qui ont tendance à faire de la corne sur cette zone du pied, très en appui).
Les callosités (on parle aussi de couche cornée) se forment tout naturellement à cause du port de chaussures. A noter : moins elles sont adaptées à notre morphologie de pied, plus les callosités se forment. L’intervention d’un podologue-pédicure est parfois nécessaire afin d’enlever à la lame le surplus (lorsque la couche cornée est trop épaisse et trop dure).
Avant de faire appel à un professionnel du pied (ou après, afin de ne pas reprendre rdv trop vite) on peut penser « prévention » :
Ponçage + hydratation  au quotidien, c’est la clé. Pour un bon soin hydratant Qenoa, penser au Baume Régénérant de la gamme Silicium.Or.

Gommer les cellules mortes
Vous pensiez qu’on en restait là ? Et bien non.
Une fois les callosités réduites, si vous voulez faire un pas de plus, le suivant est il est d'éliminer les cellules mortes. Utilisez un gommage pieds ou corps, ou bien du savon noir sur gant de crin. Il est alors bon de l'appliquer en massage circulaire, en insistant sur les zones rugueuses et en évitant les zones fendillées, afin de ne pas agresser la plaie. La peau des pieds appréciera, et son aspect n’en sera que plus soyeux.

Un masque
On y pense pour le visage, trop rarement pour les pieds. Dommage pour nos petons, qui eux aussi méritent un soin hydratant et nourrissant profond.
Il se trouve que la peau des pieds est particulièrement exposée aux agressions extérieures : ballade sur le sable chaud, chaussures inadaptées ou pour les dames, accessoires à talons haut-perchés... Profitez intelligemment de vos nuits pour leur administrer un masque nutritif et régénérant spécialement adapté. Vitamines et agents réparateurs vont nourrir et restaurer l'épiderme. Fortement conseillé pour pieds secs, l'application se fait généreuse et sans rinçage. N'hésitez pas à les masser de nouveau pour relancer la circulation. Le Baume Régénérant (encore lui !) est le produit adéquat puisqu’il nourrit en profondeur (huile d’argan, karité) favorise la réparation (silicium organique) et permet de favoriser une micro-circulation optimale, grâce à l’extrait d’hammamélis qu’il contient.
Danseurs : pour le même usage, mais avec l’effet décongestionnant et délassant, utiliser Pediwell pour un masque nocturne régénérant. Au lever, les tensions et potentiels gonflements sont inexistants. Pas de souci donc pour retourner prendre les cours de la journée et sortir danser le soir.

Hydrater sa peau
Les pieds sont dépourvus de glandes sébacées, ils ne sont donc hydratés que par la sueur. Pas très glamour ! Voilà pourquoi une hydratation quotidienne est essentielle. Optez pour une crème spécifique ou de l'huile d'argan. Résultat ? Les zones cornées s'assèchent moins vite et les vilaines callosités s'atténuent. A l'application, un massage est une fois de plus le bienvenu. En période estivale, optez pour un soin hâle progressif. Vos pieds seront ainsi joliment bronzés, et ce dès vos premiers jours de plage.

Sublimer ses ongles
Avant de passer à la pose du vernis, veillez à démaquiller correctement vos ongles à l'aide de dissolvant doux et sans acétone. Si l'application d'un soin hydratant est récente, attendez qu'il ait pénétré et séchez vos ongles avec une serviette éponge. Si leur surface est striée, lissez-la avec un polissoir puis appliquez un soin réparateur. Posez ensuite le vernis en commençant par le centre. Appliquez une seconde couche, puis un topcoat pour fixer la couleur. Coté couleur : amusez-vous !

Frais à tout instant
Bien qu'avec des chaussures ouvertes, le problème de la transpiration se pose peu, soyez sûre d'être toujours "bien dans vos baskets" avec un déodorant spécifique. Souvent mentholés pour procurer un effet de fraîcheur plus intense, ces produits sont une alternative aux bonnes vieilles recettes de grand-mère, tel que le talc. Vous trouverez divers produits en parapharmacie ou en supermarché, sous frome de spray bien souvent.
Chez Qenoa, nous proposons d’autres solutions :
Supro, pour un traitement au long cours (6 jours de traitement, des mois de bien être).
Sudalun, pour un anti transpirant naturel et efficace au quotidien.

Une bonne protection solaire
Tout comme les aisselles ou la nuque, les pieds sont souvent oubliés à l'application de crème solaire. La peau est pourtant fine et fragile en raison de sa sècheresse. Au soleil, ils méritent la même attention que le reste du corps. Appliquez une crème solaire haute-protection, et si possible, dotée d'un pouvoir hydratant, sur toute la surface sans oublier les entre-doigts.

Vous voilà équipés de bons conseils pour préparer vos pieds à se montrer tout l’été … sous leur plus beau jour. Qu’ils soient grecs, égyptiens, cambrés ou plats ; peu importe il n’y a pas de « profil » plus beau qu’un autre. Ce qui fera la différence, c’est le soin que vous leur aurez apporté.
Dernière petite recommandation : un spa fish dans le courant de l’été, serait-ce au moins pour l’expérience. C’est toujours très sympa et vraiment relaxant en plus du gommage « au naturel » par les petits poissons Garras Rufas.

Take care,

Myriam K.

lundi 9 mai 2016

Joey Causse #The Bohol Dance Project



Rencontre avec Joey Causse, jeune danseur marmandais qui s'envolera bientôt pour les Philippines. A 20 ans, Joey a été sélectionné pour participer à un stage intensif de danse, à Bohol aux Philippines. Ce projet est né en 2015, là où passion de la danse et élan social se sont croisés. Pour Joey, qui passe un concours d'admission en formation pro juste avant de s'envoler pour l'archipel Philippin, l'émotion est au RDV ...

Myriam_ Joey, ça te fait quoi, l'optique de ce voyage ?

Joey_ Je crois que j'attends d'être a l'aéroport pour y croire vraiment ! C'est mon premier voyage hors d'Europe, la première fois que je prendrai l'avion aussi ... En dehors de ça, l'idée d'un stage de danse est toujours très stimulante, surtout si elle est associée comme c'est le cas ici à une ouverture culturelle ; mais aussi en toile de fond à un projet à dimension sociale. Je sais d'avance que l'expérience va être riche !

Myriam_ oui c'est évident, et nous suivrons le déroulement du stage via les réseaux sociaux ! Nous reviendrons sur la présentation du projet dans un second temps. Avant tout, j'aimerai savoir un peu mieux ce qu'est la danse pour toi, d'où te vient cette passion au point de vouloir en faire un métier ; et aussi tes projets à moyen et long terme. Pour commencer, quel concours d'entrée est ce que tu présentes avant ton départ pour les Philippines ?

Joey_  le concours d'admission pour la formation Rêvolution à Bordeaux le 2 avril. J'ai passé le cap des pré-sélections ... Maintenant il va falloir assurer le concours final !

Myriam_ Rêvolution, c'est une formation ( et compagnie de danse ) Hip Hop non ? C'est donc ton style en danse ... ?

Joey_ oui, même si le terme " Hip Hop " est aujourd'hui extrêmement large vu la diversité des styles dans le Hip Hop, et les influences que chaque style reçoit souvent d'autres genres de danses ... Et quand je dis " genre " ... Ça va du Classique au Contemporain en passant par le Jazz, qui en soit par exemple est extrêmement riche. Bref ... Difficile de définir concrètement le style de certains danseurs qui comme moi ont tendance à piocher des éléments dans chaque univers. Mais c'est vrai qu'on peut toujours repérer une dominante.

Myriam_ et donc, quelle est la dominante dans ton style ?

Joey_ Lyrical hip hop, New Style, Contemporain. Sur ces bases, ma danse s'enrichit d'apports Abstract, et Académiques ( Jazz, Modern-jazz, Contemporain et surtout Classique ). Les cours de Classique me permettent de structurer mon mouvement différemment. J'apprécie beaucoup et reconnais l'importance de ce genre de bases, quel que soit le style de danse pour lequel on opte. Quand j'ai commencé la danse je n'aurai jamais pensé faire du Classique un jour !

Myriam_ c'est vrai, le Classique est une base pour beaucoup de danseurs, bien souvent une première approche dans l'enfance qui fait qu'une graine est semée coté danse. Mais pour toi, les cours de Classique n'ont pas été la première approche je crois. Comment est ce que tu es tombé dedans ?

Joey_ en fait il y a eu un événement bien précis, et fort, comme un clash ... à la mort de Mickael Jackson. C’était en 2009 donc. Jusque là je ne m'étais jamais intéressé à lui en tant qu'artiste. Mais le jour de sa mort, je me souviens il y a eu cet hommage à la radio ... Et à partir de là se sont enchainés clips et rétrospectives, en masse dans les médias. Et puis il y a eu le film This is It. Voir sa danse ... Il y a eu un déclic, je ne sais pas comment l'expliquer. J'etais encore au collège à l'époque. Et j'ai commencé à vouloir savoir danser. Spontanément, j'ai regardé plus de clips où la danse a une place ... Et à partir de ce que je voyais, je reproduisais du mieux que je pouvais les mouvements, en solo devant mon miroir. Ça a duré 2 ans comme ça, avant que je me décide à aller prendre des cours. C'est marrant parcequ'artistiquement, c'est comme si une porte s'ouvrait, de façon plus générale.

Myriam_ comment ça ?

Joey_ à la base je dessinais un peu, et je suis devenu beaucoup plus productif et créatif. J'ai aussi commencé à avoir un autre regard sur le cinéma, une autre écoute de la musique. Concrètement pour la danse, j'ai beaucoup appris de mom premier prof, Nahim Amenzulu. C'était à l'école Manelogui de Sainte Bazeille. Cette période correspond à mes années lycée, puisque j’étais en première quand j'ai commencé à prendre mes premiers cours. Jusqu'au BAC j'ai eu cette idée que faire de la danse un métier serait génial, mais je croyais cette idée trop folle. Il fallait penser FAC ou BTS ... C'était plus raisonnable comme choix. C'est compliqué à cet âge de s'affirmer dans un choix moins conventionnel, et l'artistique n'a jamais rassuré en ce qui concerne la stabilité professionnelle. Malgré tout je ne regrette toujours pas le choix de cette voie ... Bien au contraire ! Au moins je sais pourquoi je me lève chaque matin. Après l'école Manelogui, il y a eu ( et c'est encore d'actualité ) l'école de danse Chorea à Marmande. Depuis bientôt 3 ans, j'y approfondis mon Hip Hop et j'ai commencé le Modern, le Contemporain  et le Classique. Mes profs sont super présents dans mon évolution. Nathanaëlle Guisset, Nicolas Nguyen, Chloé Berthou, Elodie Lauriere.

Myriam_ donc ton style à la base, c'est la danse Hip Hop ... ?

Joey_ oui. Mon style s'est affiné et aujourd'hui je sais mieux où je vais de ce coté là. Mais oui ça a toujours été le Hip Hop.

Myriam_ du coup, on va essayer de comprendre mieux ce qu'est le Lyrical. En fait, le terme vient de " lyrics " non ? ... Les paroles. C'est quoi l'idée ?

Joey_ l'idée c'est qu'il y a très clairement un lien entre les paroles et la danse. Une connexion émotionnelle. Une forme d'interprétation ...

Myriam_ pour t'avoir vu danser, et regardé quelques vidéos par dessus ... en fait c'est un style de danse assez fluide non ? On voit bien l'interprétation musicale par le mouvement, c'est vrai. Dans la musicalité je veux dire. En dehors du sens des paroles.

Joey_ oui, c'est un tout, en ce qui concerne cette connexion dont je parlais à l'instant.

Myriam_ c'est un style que j'aime bien regarder en tous cas :-) et les choix musicaux qui s'y rattachent ... J'apprécie également. Je trouve que c'est un style qui se mixe bien avec des univers esthétiques, comme on peut voir dans ta dernière vidéo ( pré-sélection pour le concours de la formation Rêvolution )

Joey_ oui cette vidéo a eu son petit succès ! J'en ai tourné une séquence dans une galerie d'art marmandaise : Égrégore.

Myriam_ et la suite ? Tu te vois comment en tant que professionnel ? Enseignant ou danseur pro ?

Joey_ Danseur pro ; la vie au sein d'une compagnie. Ce qui me motive c'est d'intégrer une compagnie, d'évoluer avec un groupe qui soit dans la recherche, l'investigation du mouvement. Plus jeune, j'ai pu rêver de plateaux télé ... Maintenant je considère les choses autrement. L'expérience de la télé est certainement très formatrice, mais en soi ce n'est plus une fin dans ce que je souhaite découvrir professionnellement.

Myriam_ et bien ... Je te souhaite de réaliser tous tes rêves :-) pour terminer cette petite interview, j'ai envie de mettre en avant le projet de stage de danse à Bohol. Surtout que la participation financière est encore ouverte via Leetchi, un site de financement collaboratif.

www.leetchi.com/c/projets-de-joey-chinwy



International dance workshop in Bohol

C'est en 2014 que naît l'idée du projet. Guillaume Morgan et Nicola Ayoud étaient en résidence artistique à Manille en mars de cette année. Guillaume enseignait et chorégraphiait pour 30 jeunes danseurs, assisté par Nicola. C'est à cette occasion qu'ils ont rencontré Lutgardo Labad, directeur du teatro Bol Anon ( Bohol ) et président de la commission nationale pour la culture et les arts des Philippines. Enthousiasmé par leur travail, il les invite à se rendre à  Bohol à la rencontre des jeunes danseurs de l'île à l'occasion d'une journée d'échanges et de conférences. Au cours de discussions, ces danseurs livrent leurs espoirs, leurs attentes et leurs frustrations face au manque de soutien et d'aides dont ils bénéficient. Mais l'essentiel est là : la passion de la danse. La journée se termine par une invitation de Lutgardo Labad et du groupe à revenir à Bohol en 2015 pour y mener un workshop.

De retour à Paris, Guillaume et Nicola réfléchissent à la meilleure manière de répondre à la demande des jeunes artistes de Bohol. Ils prennent conscience que ces danseurs n'ont pas la possibilité de se former ou de se perfectionner faute de moyens. Il y a pourtant un potentiel incontestable, des talents à faire émerger et un grand enthousiasme. Guillaume et Nicola ont donc organisé le premier workshop, au printemps 2015. Face au succès de cette première édition, l'expérience est reconduite cette année. Avec au programme tout un panel de cours de danse variés encadrés par des professeurs passionnés.

Retrouvez le projet sur Facebook ! 

jeudi 3 mars 2016

Et si ça venait du ventre ?



Incroyable comme dernièrement, le système digestif est au cœur de nombreux débats Santé. Longtemps boudé voire ignoré, souvent pour des questions de bienséance ... Notre intestin est aujourd'hui considéré comme un organe de premier ordre. Tout simplement parce qu'il serait le siège d'un grand nombre de pathologies ; physiques mais aussi mentales !
Cerveau et intestin communiquent : c'est un fait. Si bien qu'à un moment donné, on a commencé à en parler en tant que "deuxième cerveau". Les études à ce sujet se sont faites de plus en plus nombreuses, et finalement la communauté scientifique a baptisé ce " deuxième cerveau" : " cerveau entérique". Tout d'un coup, ça sonne un brin plus sérieux, et avec un nom pareil, impossible de ne pas se retrouver sous le feu des projecteurs ! Il faut dire que son réseau de neurones en compte 200 millions au moins, qu'il influence notre état psychique et envoie énormément d'informations au cerveau crânien. Plus que l'inverse en realité. C'est dire ...
Grâce au site web de la chaine culturelle Arte, j'ai pu creuser un peu le sujet ( et si vous souhaitez le faire de façon interactive, le documentaire " Le ventre, notre 2 eme cerveau" est disponible en VOD / DVD dans la boutique en ligne d'Arte). En lisant les divers articles proposés autour de cette thématique, j'ai appris notamment que le cerveau entérique produit 95% de notre sérotonine. Ce neurotransmetteur participe à la gestion de nos émotions. Celles ci, comme nous le savons jouent un rôle sur l'état de nos viscères. Mais, découverte plus récente : l'inverse est vrai aussi. Les recherches allant plus loin dans ce domaine, des perspectives thérapeutiques s'ouvrent, et on fait des suppositions d'association entre cerveau entérique et maladies neurodégénératives comme Parkinson, qui pourrait donc trouver son origine dans notre ventre ! Idem pour un grand nombre de troubles psychiques. Système digestif et dépression, donc ...
 
C'est un des premiers liens que Giulia Enders établit : état psychique et système digestif. Jeune médecin allemande, et auteur du maintenant célèbre  " Le charme discret de l'intestin" ... Son livre est à ce point un best seller qu'on le trouve dans nos gares SNCF ! Afin d'introduire son propos par un cas concret et surtout vécu, Giulia Enders nous parle de son problème de peau à l'adolescence. C'est en changeant plutôt drastiquement son alimentation qu'elle parvient à éradiquer sa problématique, sans avoir à recourir à aucun médicament. Plus aucun produit laitier, un minimum de gluten et de viande ... Les améliorations furent rapides et définitives ( pourvu qu'elle reste dans ses nouvelles habitudes). Son livre propose une approche simple et imagée du fonctionnement de notre système digestif : de la mastication jusqu'au passage sur le " trône", chaque étape est expliquée, simplement et sans chichis ... très souvent même souvent avec une pointe d'humour. Et puisque nous parlions du lien entre Santé mentale et système digestif, selon Giuilia Enders : " L'intestin est notre organe sensoriel le plus important. Il compte plus de cellules nerveuses que nos yeux, nos oreilles ou notre peau. Si vous stimulez le nerf qui relie l'intestin au cerveau avec différentes fréquences, vous provoquez des réactions qui peuvent aller de la peur au bien-être. On dit souvent que l'on ressent les choses avec ses tripes : cette expression prend une toute nouvelle dimension avec les avancées scientifiques." Je recommande vivement la lecture de ce livre ! Et en attendant, pour vous mettre l'eau à la bouche ... Cet article paru dans Libération en octobre dernier.

http://www.liberation.fr/france/2015/10/29/ben-mon-colon_1409800

Mais allons plus loin et envisageons être dans la démarche de soigner nos entrailles. D'après Alejandro Junger, ce serait la réponse à bien des maux. Et lire son livre " Clean" change totalement les perspectives en matière de Santé, donnant l'envie profonde de se prendre en main. Junger propose une méthode de détoxination efficace en 21 jours. D'après l'auteur ( également et avant tout médecin, exerçant aux Etats Unis) si on donne à notre organisme les moyens et les conditions appropriés nous pouvons restaurer sa capacité naturelle de guérison et ainsi reconsidérer notre consommation de médicaments. Tous les traitements médicamenteux étant bien évidemment considérés comme des polluants chimiques de notre organisme. Et en dehors des médicaments que l'industrie pharmaceutique nous prescrit, il s'agit selon Junger de remettre en question notre alimentation comme base de santé, mais aussi tout ce qui touche notre peau, et enfin tout ce qui nous touche en environnement intérieur comme extérieur.

Bien évidemment je pense sérieusement à expérimenter moi-même ce programme de détox ! Cela représente pas mal de changements alimentaires, et il s'agit également de s'équiper d'un extracteur de jus. Je me donne donc un peu de temps avant d'entamer le programme. En attendant, j'ai commencé une forme de "pré-detox", en réduisant autant que possible ma consommation de sucre, café, alcool, produits animaliers ( viandes et poissons, oeufs, laitiers), gluten. Ce n'est pas facile ! Mais pour chacun de ces produits, des substituts existent. Et finalement je prends conscience du fait que nos habitudes de consommation ... Ne sont que des habitudes. Et donc si on fait l'effort d'en prendre de nouvelles, ce sont ces dernières qui ensuite " feront leur loi ". C'est aussi simple que ça.
Un dernier ouvrage, à mon avis indispensable dans cette démarche de mieux-être par la nourriture : la Macrobiotique du Dr Kousmine. Même si elle n'est ni la première, ni la dernière à avoir écrit sur le sujet, son nom est une référence et c'est pourquoi je la cite en premier lieu. Un bref historique de ce courant de Santé au naturel (dont la base est encore l'alimentation) fera l'objet d'une publication prochainement. Personnellement, les préceptes de la Macrobiotique m'aident à avoir des repères dans cette démarche de mieux-être par la nourriture. La Macrobiotique peut en quelques mots se résumer à la citation d'Hippocrate .... " que ta nourriture soit ta première médecine ". Sure que vous la connaissiez, celle là ;-)

Pour conclure, disons que le systeme digestif commande beaucoup de choses en nous. Et en lui donnant un peu d'attention et les soins qu'il réclame souvent de façon plus ou moins expressive ( problèmes de peau, inconfort digestif, allergies et intolérances, états dépressifs ... Et la liste est encore longue), nous pourrions prendre notre santé en main et nous défaire de nombreux traitements médicamenteux, qui bien souvent ne font que soulager des symptômes ( et donc ne soignent pas nos problématiques de fond ), en plus de polluer notre organisme. Tout est question de démarche. Et je vois autour de moi qu'à un moment donné, nombreux sont ceux qui souhaiteront passer du statut de spectateur à celui d'acteur. Acteur de sa propre vi...talité !

Take care. Myriam K

P.S : Le titre de cet article est plagié du titre du livre de Pierre Pallardy. Premier ouvrage que j'ai découvert sur le sujet, tout simplement parcequ'il se trouvait sur les étagères de la bibliothèque familiale.

vendredi 9 octobre 2015

Ne négligez plus la récup' !




C’est la rentrée, on reprend les bonnes habitudes  … à commencer par prendre un temps pour la récup’ … 
 

Phase essentielle, désormais considérée comme faisant partie intégrante du training, la récupération peut se définir comme le temps nécessaire pour que les différents paramètres physiologiques modifiés par l’exercice rejoignent les valeurs de l’état au repos.
Bonne nouvelle : elle est, de façon générale,  de plus en plus prise en compte. 


  • Les Compex et autres appareils de stimulation inondent le marché. Efficacité garantie avec un vaste choix dans les programmes proposés. Il suffit de coller de manière adéquate et ciblée  quelques électrodes, de sélectionner son programme et de laisser la machine faire son travail. Easy.

  • Pour les « jusqu’au-boutistes de l’effort »  des exercices post-training permettent d’optimiser le processus. Ils sont basés sur des étirements. 



  • La cryothérapie est plutôt à la mode, mais nécessite un dispositif un brin encombrant … On aura pu voir sur les « Villages » de certaines courses cette espèce de petite piscine fermée au niveau de la taille. Le coureur reste debout  le temps du soin qui dure quelques minutes. Il s’agit en fait d’une chambre hyper-froide étudiée pour les jambes humaines. Effet garanti ! Dans le même registre version  Nature, penser au bain des jambes dans un torrent … ça fonctionne pour les sports de montagne en hiver.  

  • Restent les crèmes de soin d’application externe. On retrouvera parfois le très apprécié "effet cryo"

Up by Qenoa propose un gel cryo :  CRIO S.O.S et  un lait de récupération :  ABSOLUTE RECOVERY. Le premier apporte un effet  froid intense qui soulage rapidement, avec une touche veino-tonique appréciable. Le second, Absolute Recovery, propose une texture de lait hydratant, formulé sur une base d’agents nourrissants  bio, et agrémenté d’huiles essentielles qui vont dynamiser la micro circulation, calmer les douleurs de l’effort, réduire les inflammations aussi bien au niveau musculaire qu’articulaire. Plus d’infos et détail  des composition : www.up.qenoa.fr

Dernière recommandation : quelle que soit la méthode pour laquelle on opte, on n’oublie pas de s’occuper d’une action en interne. Boire au moins un demi litre d’eau gazeuse dès la fin de l’effort, ainsi qu’une prise alimentaire adaptée dans les 3 heures après l’arrêt de l’effort.

Voila, vous avez toutes les clés pour prendre soin de vous et optimiser vos performances.
Et pour vous donner un coup de pouce, Qenoa vous offre 40% de réduction sur son lait Absolute Recovery. Valable jusqu’au 20 novembre sur notre site  www.qenoa.fr



mercredi 1 avril 2015

Le mouvement à l'état Pur _________________ Bastien Nozeran / Interview

www.bastien-nozeran.com


Bastien Nozeran. Un nom pour plusieurs métiers avec un dénominateur commun : la passion de la danse.

Formateur, chorégraphe, danseur interprète. 3 casquettes pour une personnalité toute en nuances. Bastien c’est le feu et la terre. L’énergie à l’état pur canalisée par cette force tranquille.

C’est à Bagnolet, dans le sud-est parisien, que nous nous retrouvons pour dresser un bilan de son parcours, de ses projets.

Myriam. Je crois savoir que tu es « un enfant de la danse » dans le sens où tu côtois cet élément depuis ta petite enfance …

Bastien. Ma mère est professeur de modern jazz. Elle a ouvert son école il y a bientôt 30 ans à Lézignan-Corbières. C’est à travers son enseignent, ses cours et ceux d’intervenants extérieurs que je découvre la danse. J'étais très jeune alors, c'est vrai ! Depuis, je danse.

Au moment de choisir une orientation, je me dirigerai pourtant vers des études d’ingénieur, dont je serai diplômé … mais même en poste, la danse fera toujours partie intégrante de mon quotidien de façon intense.

Si bien qu’au bout de 3 ans à porter la casquette d’ingénieur la semaine, et celle de danseur pendant mes temps libres … la danse devient une évidence, professionnellement parlant.
A cette époque je suivais les cours de Ray Morvan, qui venait intervenir à Lézignan-Corbières lorsque j’étais ado. C’est quelqu’un avec qui je continue à  travailler, en tant que danseur interprète, pour sa compagnie L’As de Trèfle. Nous nous produisons actuellement, avec la création Racine.

Myriam. Ingénieur et danseur en semi-professionnel … c’était donc pour toi une période très intense j’imagine.

Bastien. C’est vrai, ma vie était extrêmement remplie. Je ne souhaite pas donner de détails sur l’ingénieur, nous sommes ici pour parler danse ! A cette époque, il s’agit effectivement d’une activité que j’exerce en semi-professionnel, avec une part d’interprétation (scènes et festivals mais aussi mes débuts dans l’enseignement (stages et ateliers).
C’est à cette même période que je passerai mon DE (diplôme d’état qui permet d’enseigner la danse) à Montpellier.

Myriam. J’imagine qu’à un moment, il s’agit de faire un choix.

Bastien. En effet, et la vie me conforte dans la voie de la danse.
Le volet « enseignement » se concrétise par l’obtention du DE, temps de formation sur 2 ans, avec diplôme à la clé.

2002 est l'année où je commence vraiment à vivre de la danse, avec plusieurs  scènes, dont : 

L’Opéra Háry János  au Corum du Festival Radio France Montpellier 
L’Opéra Nabucco de G. Verdi  aux Arènes de Nîmes 
Le Boléro de Béjart (figurant danseur), en Odyssud- Spectacles à Blagnac 

En 2003  je m'installe à Paris et cet ancrage me permet de développer mon activité en tant qu'enseignant, avec des cours, des ateliers (enseignement métissé de jazz, hip hop, moderne, contemporain et « contact » ) ainsi que, toujours en parallèle, des expériences en compagnie. 
  
Myriam. Retiens-tu de cette période une expérience plutôt qu'une autre ? 

Bastien. Oui. En 2003, une expérience que je peux estampiller de "véritable tournant chorégraphique". Ce seront 4 années en immersion au sein de la compagnie Créacorsica, avec des temps de "résidences" afin de créer une pièce. 
La chorégraphe Pat'Obine travaille alors sur un projet de création : Neige Ecarlate
Une fois la création achevée, nous nous produirons pendant 3 ans, notamment en Corse. 

Myriam. Parle nous du travail de Pat'Obine, du comment tu as vécu cette expérience en immersion.

Bastien. Pat’Obine utilise comme méthodologie de travailler par tableaux, par résidence, par le mouvement libre. Si j’avais des bases en contact et de partenariat, le temps de résidence pour cette création a été extrêmement enrichissant dans ce domaine ; mais aussi humainement et artistiquement.
Ce qui est ressorti de cette expérience pour nous danseurs, c’est une notion de grande liberté dans la danse. Sans pour autant tomber dans l’anarchie…
Pat’Obine possède une approche chorégraphique et créative qui n’appartient qu’à elle, et extrêmement enrichissante. Elle a vraiment su trouver le juste milieu entre liberté et contraintes, afin que nous puissions explorer notre propre « palette chorégraphique » jusqu’au bout. Pour cela, il nous a été nécessaire de reprendre à la base les composantes du mouvement : l’espace (intérieur, scénique, etc), l’énergie (est ce que c’est léger est ce que c’est dense …)  et le temps (le rythme, la musique, les comptes).

Du coup, une porte s’est ouverte en moi avec Neige Ecarlate. Un porte coté « contact ».  Et au jour d’aujourd’hui je n’ai pas l’impression que la pièce dans laquelle je me suis aventuré ait des murs ! Enfin, disons que l’exploration de ce champ est loin d’être achevée. Et c’est une optique qui donne un sens profond à ma recherche chorégraphique.

Myriam. Merci pour le partage de cette création, j’ai passée 1h dans un autre univers. La création Neige Ecarlate est un condensé de beauté et de force, un « poème chorégraphique » où « Sept danseurs jaillissent du blanc et sur le blanc éclaboussent l’espace de vie et de liberté dans un va et vient instantané et inédit entre danseurs, création lumière et images foisonnantes réalisées en direct. » A voir absolument.

As tu travaillé dans d’autres compagnies ?

Bastien. Oui : dans la compagnie de Dominique Lesdema en tant qu’assistant chorégraphe et danseur,  à partir de 2005. De cette collaboration  nait la création Equilibre, qui évoluera avec plusieurs équipes de danseurs, et que l’on emmènera jusqu’en Allemagne (2008).

En parallèle des compagnies, je fais des plateaux télé, événementiels, comédie musicale, etc …

En 2009  je me lance dans un projet de compagnie : Incidence. D’un travail en binôme nait Penta  pour Initial Project Evénementiel. Je prends alors conscience de la nécessité d’une régularité quant au travail de compagnie ; et créé alors une nouvelle équipe qui dansera 612, 729 et 8XX.

En 2012, Incidence s’arrête, et je me recentre complètement sur l’enseignement pour apporter une plus grande cohérence entre la formation du danseur et son entrainement quotidien.


PurE ________________________


Myriam. En 2013 nait la compagnie PurE. Raconte nous.

Bastien. Il y avait en moi un embryon d’idée  pour PurE : la matière était là et l’expérience ainsi que  l’humain sont venus renforcer ces convictions. C’est à travers certaines de mes élèves, véritablement en adéquation avec le travail d’investigation chorégraphique que je propose, que j’ai pu trouver les danseuses / interprètes.
Finalement, PurE est née de façon très organique, avec en premier lieu l’envie de partager cette matière chorégraphique qu’apporte le contact.
Dès les premières séances de travail sont nées des esquisses de créations. Et c’est en voyant le résultat en scène 1, 2 puis 3 fois, que j’ai su qu’il y avait matière à un projet de compagnie. Finalement, c’est sur scène qu’est née PurE ; c’est là que j’en ai eu la vision. Et à ce stade, la synergie du groupe était déjà en route, humainement comme artistiquement.

Myriam. PurE, au jour d’aujourd’hui, c’est quoi ?

Bastien. 6 danseuses permanentes et une première création qui a commencé à se produire :  PurEmotion

Myriam. J’aimerai, afin de pouvoir mieux aborder cette création, comprendre sur quelles bases et techniques tu travailles. Tu parlais de contact … de quoi s’agit-il ?

Bastien. Il existe différents types de contact.

Techniquement, le contact passe par l’équilibration des tonus (principes révélés avec la chorégraphe Pat’Obine ;  mis en pratique au fil de ma carrière ; approfondis et nourris à travers les expériences avec mes partenaires).  En terme de création, il s’agit d’une recherche à deux ou plus, pour trouver un mouvement ensemble.

On se rapproche de la philosophie des arts martiaux par l’utilisation de l’addition des forces de chacun.

Les portés sont très présents en contact.

Le contact est plus qu’un duo pour moi. Mais dans le mot "contact" je mets avant tout  la notion de qualité. Je veux dire par là que c’est le travail qualitatif de deux danseurs qui va donner un 3eme type de danse.

On s’imagine qu’il faut beaucoup de force physique pour porter, mais en réalité c’est une expérience qui se base comme les arts martiaux sur des notions profondes d’énergie, afin d’utiliser les forces et les qualités de chacun pour créer une forme en toute efficience. Pour démontrer cette idée, J’aime bien faire une démo avec la plus petite et chétive des élèves présente dans le cours … !

Il y a une raison au fait que je travaille beaucoup en ateliers. Ils constituent des temps de recherche, d’investigation chorégraphique, ensemble.

Myriam. Il est important pour toi je crois, ce mot « ensemble »

Bastien. Oui, autant que le mot « efficience » : utiliser de façon optimale les moyens disponibles. Et ENSEMBLE effectivement, je sais qu’on va loin. C’est plutôt « proactif » ça, non ?

Myriam.  Oui tout à fait !  … rires. Et puisqu’on en parle, il me semble que le contact, en soi EST proactif.

Bastien. Complètement et infiniment. Mais pour situer le contact en danse, il faut préciser que ma technique de base est celle du moderne (formation jazz / classique / contemporain / hip hop ). Le contact vient enrichir cette base, et cela a bien évidement fait évoluer, transformé mon style. Cela dit une chose est claire : je ne veux pas d’un travail dissocié entre contact et technique moderne.

Mon style actuel est une résultante du mix des 2.

Mais le contact, c’est  une exploration sans fin. Avec mes partenaires, cette exploration est pour moi aussi une investigation sans cesse renouvelée. Il y a tant de possibles à explorer dans cette voie…

Myriam. Comment en es-tu venu à ce travail d’investigation à travers le contact ? 

Bastien. Le contact,  c’est venu de façon instinctive. Comme quoi, on porte bel et bien certaines choses en soi.
Cela dit il y a eu un tournant dans ce domaine. J'ai évoqué mon expérience avec la chorégraphe Pat'Obine et l'immersion au sein de sa compagnie CréaCorsica, pendant 2 ans ... avec en finalité la création Neige Ecarlate. Cette expérience m'a nourri de façon très intense, très profonde. J'en ressens toujours les apports dans mon travail d'aujourd'hui.

Contact ___________________







Myriam. Au final, après des expériences dans l’un et l’autre domaine, est ce que tu préfères créer ou danser pour d’autres chorégraphes ?

Bastien. Je préfère créer. Partager mes propres créations avec les danseurs, un public. Partager ma vision de la danse.
Cela dit j’apprécie également être danseur interprète, c’est toujours enrichissant. Par contre, une chose indispensable pour moi en tant que danseur, c’est d’interpréter le message profond des chorégraphes.  

Myriam. Puisque tu parles de message, j’ai envie de partir sur le sujet de la « transmission ». Qu’est ce que c’est pour toi ? 
Et que souhaites tu transmettre ?

Bastien. La transmission, elle se fait d’abord dans les cours et ateliers : partager de l’expérience et de la technique.

Cela dit et malheureusement, nombreux sont ceux qui ne viendront jamais en cours !
Reste l’option de la transmission via la création. La scène, le public.
Il se produit là un réel échange.
Sur scène je transmets ma vision de la danse, de la vie aussi en un sens.

A travers ma dernière création, PurEmotion, je souhaite transmettre … des émotions.







Myriam. Parle nous un peu de cette création …

Bastien. PurEmotion, c’est une création qui se scinde en plusieurs sous-créations, pour plus de possibles et dans une idée de composition diversifiée à partir de plusieurs pièces courtes.

Le volet technique y tient une belle place, via une mise en scène en images (projections), l’usage de panneaux mobiles réfléchissants qui offrent aux danseuses un réceptacle de leur propre image, également en mouvement.

Avec PurEmotion, je ne veux pas « saisir » le spectateur, l’accrocher de force. Je veux que le spectateur tombe réellement amoureux de cette création.

Myriam. Est ce que PurEmotion raconte une histoire ?

Bastien. Non. En fait je n’aime pas créer des pièces trop descriptives, et j’ai voulu avec la compagnie PurE ne pas être dans cette démarche qui consiste à définir les rôles des danseurs. Parce que finalement, ce côté didacticiel limite le scénario naissant !

Du coup, c’est difficile de mettre des mots sur cette création. Mais on peut en voir un extrait sur mon site 

Myriam. Et bien … on n’imagine pas tous les éléments qu’implique le fait d’être chorégraphe !

Bastien. Il y a le volet humain, et puis la matière chorégraphique. Humainement, je recherche l’harmonie avant tout avec les danseuses, et elle s’est construite au fur et à mesure de ce qu’elles m’ont donné à voir, en création ou sur scène. Les deux vont de pair, finalement.

Concernant la matière chorégraphique, c’est un peu plus compliqué à expliquer, mais je vais essayer de poser des mots sur des notions abstraites.

Disons qu’en danse, pour créer du mouvement, il y a ces trois composantes :
l’espace, l’énergie et le temps.

L’espace : scénique, intérieur, extérieur, en haut, en bas, les plans (plan frontal, sagittal, etc.)  Il y a l’espace aussi entre moi et les autres … bon comme tu vois, l’espace c’est en fait très vaste !

L’énergie c’est tout ce qui va être qualitatif  par rapport à un mouvement : mouvement dense, léger, fluide, … ça c’est du qualitatif, de l’énergie.

Le temps … c’est celui que prend un mouvement, mais pour nous c’est de façon plus simple la musique, même si le mouvement peut se faire en silence. Un mouvement saccadé par exemple, dans le temps il va s’arrêter et reprendre, s’arrêter et reprendre … mais d’un point de vue énergie il peut être « saccadé résonnant »  par exemple. Donc il est possible à travers des expressions de combiner de l’énergie et du temps. Par exemple un mouvement fluide il va se développer dans l’espace, il pourra aller de gauche à droite, il va partir pourquoi pas du bras. Le bras c’est l’espace aussi, c’est une zone qui détermine une destination. Avec toutes les nuances que cette destination peut comporter …

Maintenant, envisageons ces mêmes éléments d’un point de vue pédagogique. Dans le cadre de mon enseignement je suis souvent confronté à la même réflexion de la part de mes élèves : « oui mais moi, tout ça je trouve pas ça LOGIQUE ! ». Ce à quoi j’aime répondre « Ok, mais essaie d’envisager le fait que ce n’est pas DANS TA LOGIQUE A TOI ACTUELLE ».

Parce que  au final,  j’enseigne ces exercices qui ne leur paraissent pas logiques …  Parfois je vais les titiller sur des réflexes physiques, par exemple je m’amuse à faire un exercice où je fais tomber à droite et je leur demande de soulever le pied droit pour aller le glisser sur la droite, alors qu’ils sont déjà à défaut sur ce pied là. Mais le fait de jouer comme ça sur cette notion, cette MOTION même (façon de se mouvoir) va permettre d’avoir un travail qualitatif, qui va devenir à un moment donné organique.
Et à ce stade (l’organique) cette démarche ne paraît toujours pas logique.
Dans la dernière étape, de l’organique on passe à l’instinctif. Et c’est à ce stade que l’improvisation prend tout son sens.  Dans l’improvisation en danse, tous les mouvements organiques deviennent de plus en plus instinctifs. 
Et une fois que tu es dans le mouvement organique-instinctif, et bien pour toi … tout ça devient LOGIQUE.
Il ne faut pas oublier que tout est mouvement, notre esprit également. Et une logique peut tout à fait s’apprivoiser, s’élever, se transformer.
Voilà le cheminement de ma démarche, dans une de ses composantes.

Myriam. Des composantes, y’en a t-il beaucoup pour « faire la danse » ?
  
Bastien. Je peux essayer de répondre à cette question en synthétisant certains éléments de base. Allons y !

Tout ce que je viens d’évoquer, on va dire que c’est du mouvement à son niveau premier.
Et quand tu es chorégraphe c’est ce niveau là que tu travailles d’abord. Travailler à un second niveau pour moi, c’est le contact. Et là vient à mon sens la dénomination de « danse moderne ».

Avec le contact, 1+1 = 3. C’est à dire : 1 personne + 1 personne (2 types de motion) =  un 3eme élément, celui des chemins d’expression trouvés ensemble.  De là tu crées d’autres façons de te mouvoir, d’autres univers et d’autres capacités. C’est un travail qui peut être investigué à l’infini.

Du contact nait la création chorégraphique. C’est à dire : une mise en espace, les entrées, les sorties, ce que tu souhaites exprimer, les décors, comment tu rentres en contact avec ce décor.

Est ce que c’est simplement un décor qui te met en valeur ou si à un moment donné tu entres en interaction avec des éléments scéniques.
Sur PurEmotion, comme je l’expliquais avant,  l’usage de miroirs mobiles  manipulés par les danseuses deviennent réceptacles de l’image, et de ce fait peuvent être aussi en contact avec l’image.

Tout ça pour que le public soit en immersion au maximum. Il ne l’est pas physiquement parce que encore aujourd’hui la technique ne nous permet pas d’exploiter ce genre d’idée.

Myriam. Tu as ce genre d’idée ?

Bastien. On peut tout imaginer ! Par exemple une scène qui serait mixée en 3D avec le public.

Il y a d'ailleurs une scène que j’imagine depuis l’âge de 15 ans : une scène en plexiglass à presque 45 degrés, très légèrement inclinée. Avec le public dessous installé sur des fauteuils  inclinés aussi, et qui verrait le spectacle par transparence et par en dessous.

Myriam. Ouahou ! Le Futuroscope de la Danse …

Bastien. Oui, il y a plein de choses à faire, après c’est toujours une question de moyens. Le spectacle vivant souvent doit se contenter de créer avec les moyens du bord. L’imagination travaille à fond et c’est ce qui en fait la magie aussi. Tout le charme est là, bien souvent …
Ces choses là je rêve de les faire dans mes derniers temps de chorégraphe.

Myriam. Je souhaite longue vie à tes projets chorégraphiques. Des idées pour ta prochaine création ?

Bastien. Passer du : transmettre de l’émotion à  … transmettre des sensations. Avec une prochaine création : PureSensations.


Myriam. Vaste programme ...